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Dans une interview dans le magazine De Standaard, Philippe Depoorter de la Banque de Luxembourg plaide pour une approche neuve, libre et personnelle de la philanthropie. « Vous avez tout à fait le droit d’être fier et heureux des réalisations accomplies grâce à votre don. »

En tant que Family Practice Leader et Membre du Comité de Direction de la Banque de Luxembourg, Philippe Depoorter a accumulé une grande expérience dans le conseil philanthropique. Cette banque privée apporte, sur demande, aide et conseil à ses clients fortunés en matière de bonnes œuvres. Tout d’abord, une nuance importante à souligner : « Nombreux en parlent, mais peu joignent effectivement l’acte à la parole », raconte Philippe Depoorter. « Ce qui est tout à fait naturel, car être philanthrope signifie se séparer (d’une partie) de sa fortune que ce soit au travers de la création d’une fondation ou par le biais d’une donation.

La philanthropie est une question extrêmement intime qui découle souvent d’un événement de vie : une famille touchée par un accident ou une maladie souhaite aider la société. Une veuve sans héritier cherche une œuvre caritative qui lui correspond. D’autres souhaitent soutenir une organisation sociale ou culturelle. En tant que banque privée, il ne nous revient pas d’encourager activement nos clients à se montrer philanthropes. Nous devons toutefois les assister au mieux s’ils en ressentent le besoin. Nous connaissons très bien nos clients et sommes donc bien placés pour les aider à établir leur profil philanthropique et à les mettre en relation avec des spécialistes à mêmes de leur sélectionner des œuvres de charité qui correspondent à leurs aspirations. »

Les jeunes et la philanthropie

La spécialité de Philippe Depoorter réside dans le transfert d’importantes fortunes à la prochaine génération, un exercice d’équilibre délicat dans lequel la philanthropie s’avère parfois un instrument utile.

« Certaines familles apprécient l’idée de prévoir un budget pour une bonne œuvre dont l’attribution reviendra à leurs enfants à partir d’un certain âge. C’est une manière de les sensibiliser à la valeur de l’argent et de leur apprendre à se concerter. Chaque enfant propose un projet et la famille choisit ensemble le projet le plus adapté et correspondant le plus aux valeurs familiales. »

Le faire soi-même

Tous les actes philanthropiques ne passent pas par une structure ou par les grandes œuvres de charité existantes, comme la Croix Rouge ou la Fondation Roi Baudouin, indique Philippe Depoorter. « Les jeunes donateurs en particulier n’ont pas toujours envie de passer par les structures existantes ou de créer eux-mêmes une fondation. Ils veulent agir rapidement et librement tout en utilisant les réseaux sociaux numériques. Ils ne recherchent pas tant les avantages fiscaux d’une ASBL, ils souhaitent soulager un besoin existant et aider les gens – pas forcément financièrement, mais en apportant aide et conseil. »

Impact de l’investissement

L’effet de la philanthropie doit-il par définition être mesurable ? Existe-t-il des bonnes pratiques que tout bon philanthrope se devrait de respecter ? Philippe Depoorter nuance : « Bien sûr qu’il est préférable de suivre certaines règles. Lorsque vous créez une fondation et souhaitez que du capital reste disponible sur une longue échéance, nous pouvons vous aider à structurer ce fonds idéalement. Nous pouvons vous aider à choisir la forme juridique adéquate, mais nous pouvons également conseiller à nos clients de ne pas créer de fondation lorsque ce n’est pas nécessaire dans leur cas spécifique. Selon le proverbe , vous devriez consacrer autant de temps à faire don de votre argent que celui que vous avez consacré à le gagner. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais d’autres personnes optent pour une approche beaucoup plus spontanée. Arrêtons de généraliser et d’énoncer des règles à suivre. Une fois de plus, la philanthropie est une affaire personnelle. Vous êtes d’humeur généreuse et souhaitez donner 1000 euros à un sans-abri ? Faites-le si ça vous fait plaisir. Voulez-vous définir des critères clairs et mesurables sur les placements à effectuer avec votre argent ? Faites-le aussi, mais tenez compte de leur faisabilité. »

Bonne conscience

Quand considérer qu’un projet philanthropique a été mené à bien ? La réponse de Philippe Depoorter : « À mes yeux, un projet est un succès lorsqu’un client raconte avec un grand sourire qu’il a atteint son objectif. Je ne crois pas au désintéressement judéo-chrétien. Vous avez le droit d’être fier et heureux des réalisations accomplies avec votre argent, votre don matériel ou le temps et l’expertise que vous y avez investis. Lorsque les bénéficiaires sont satisfaits, le donateur l’est aussi. »

 En savoir plus sur nos services de conseil en philanthropie

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